résumé du rapport de phase 1

Résumé du rapport de phase 1 PSSGA :

lien vers le rapport de phase I 

lien vers le rapport de phase I

Collecte et interprétation des données disponibles

Le rapport de phase 1, intitulé collecte et interprétation des données disponibles, constitue le socle documentaire de l’étude relative à l’élaboration du Plan de Sécurité Séisme du Grand Agadir. Dans cette optique, ce rapport synthétise les données disponibles concernant les risques naturels concernés (séismes, mouvements de terrain, inondations et risques côtiers), sur l’ensemble du territoire de l’agglomération du Grand Agadir. Ce rapport s’attache en conséquence à inventorier les documents et études concernant les risques naturels, ainsi que ceux concernant les enjeux et les outils de gestion des risques. Aussi, ce rapport rend compte de l’étude rétrospective des différents risques naturels, au travers de l’historicité des phénomènes et de leur évolution au cours de l’histoire, ainsi que par l’analyse des politiques de prévention et de protection qui ont été ou sont actuellement mises en œuvre sur ce territoire. Ce rapport présente également une analyse et une classification des données disponibles, couplée à une définition des caractéristiques et du contexte de la zone d’étude. Les cartographies réalisées lors de cette phases sont organisées dans un Système d’Information Géographique (SIG).
Le rapport de phase 1 contient deux volumes, dont le premier s’articule en 9 chapitres, résumés dans les paragraphes ci-dessous.
Après un préambule (Chapitre 1) sur la problématique de la présente étude et sur les différents risques pris en compte, le Chapitre 2 détaille la méthodologie mise en œuvre sur l’ensemble de l’étude, constituée de 5 phases.

Le Chapitre 3 présente la démarche mise en œuvre pour la collecte des données, et la constitution des bases de données : base documentaire rassemblant aussi bien des documents d’ordre général que des études spécialisés (base fournie en annexe, dans la volume 2), base de données cartographiques, base de données de sismicité, et base de données sur l’intervention en cas de crise (qui rappelle les principaux documents dont disposent les institutions pour la gestion des crises et des catastrophes). Ce chapitre rapporte également les résultats de la campagne de terrain réalisée par le BET, qui avait pour but de rencontrer et de s’entretenir avec les responsables institutionnels (Communes territoriales, Directions, Services, Universités, etc.) afin de recueillir les informations sur l’occurrence, la perception et la protection des personnes et des biens vis-à-vis des phénomènes naturels considérés.

Le Chapitre 4 constitue une caractérisation de l’aire d’étude sur le plan général. Y sont ainsi présentés les contextes administratif, géographique, géologique (présentant en détail les données lithologiques, tectoniques et structurales de la région, ainsi que leur évolution au cours des temps géologiques), géomorphologique, pédologique, climatique, hydrologique, hydrogéologique. Ce chapitre synthétise également les données disponibles en termes d’occupation du sol et du littoral sur la zone d’étude. L’analyse des caractéristiques du territoire par la synthèse détaillée des contextes géologiques, géomorphologique, tectoniques et géotechnique, permet alors de définir un découpage de la zone d’étude en « zones homogènes », sur la base de critères lithologiques, géomécaniques, et d’âge des formations géologiques concernées. Les zones homogènes sont définies du point de vue de leur susceptibilité à avoir un comportement donné vis-à-vis des risques de mouvements de terrain, ou vis-à-vis d’une sollicitation sismique. Sur la base de ce découpage est élaboré un programme de reconnaissances géophysiques et sismotectoniques, dont la finalité est de préciser, lorsque nécessaire, la caractérisation des zones homogènes pré-identifiées. Ce programme tient compte de l’occupation du sol, avec une densité plus forte sur les zones urbanisées, et plus lâche en zone rurale ou naturelle.

Le Chapitre 5 détaille les données spécifiques à la zone d’étude au regard des différents aléas naturels considérés. Une première partie présente ainsi, après quelques généralités sur le risque sismique, le contexte sismotectonique (données de sismicité historiques et instrumentales, données tectoniques, géodésiques et géophysiques pertinentes pour l’étude de la tectonique active) en insistant sur la survenue passée d’évènements sismiques majeurs et catastrophiques, comme le séisme de 1960. Cette partie met enfin l’accent sur les données de failles actives existantes sur le bassin de Souss, et sur une liste exhaustive de ces dernières, d’après les données disponibles (articles scientifiques et données de sismicité). La partie suivante se concentre sur les données disponibles relatives au risque inondation, au travers du détail des typologies d’inondation, de la synthèse des zones urbaines sujettes à ce risque, des études hydrologiques associées, des principaux évènements historiques et des diagnostiques de la problématique d’inondation sur les communes de la zone d’étude. La partie suivante aborde la problématique des mouvements de terrains sur la zone d’étude, en rappelant brièvement les phénomènes et en décrivant leur historicité. Enfin, une dernière partie traite de la problématique du risque côtier en trois tranches : la première concerne les phénomènes d’érosion du littoral du grand Agadir, relatifs aux mouvements du trait de côte, la seconde aborde les submersions associées aux tempêtes et la troisième aux submersions associées aux tsunamis.

Le Chapitre 6 présente une caractérisation de la zone d’étude sur les aspects liés aux enjeux. Y sont détaillés en particulier les enjeux liés aux logements, les principaux axes de communications, les réseaux d’eau et d’électricité, les enjeux industriels, touristiques et commerciaux qui constituent le cœur des activités du Grand Agadir. Ces enjeux sont détaillés, puis rendus sous forme de cartes, qui viennent amender la base de données SIG précédemment évoquée.

Le Chapitre 7, qui présente une caractérisation de la zone d’étude sur les aspects liés à la gestion de crise, s’attache dans un premier temps à décrire le cadre stratégique, juridique et institutionnel du Maroc en termes de gestion des risques et des catastrophes, par la description de plans d’organisation, des acteurs et des initiatives en matière de prévention et de gestion des risques. Dans un second temps, est présenté un recensement des moyens humains et matériels présents sur le territoire pour la gestion de crise : moyens d’alerte e d’évacuation, surveillance sismique, relèvement et reconstruction. Enfin, ce chapitre propose un état des lieux sur la sensibilisation et la formation vis-à-vis du risque sismique.

En fin de rapport, le Chapitre 8 rappelle les principales conclusions de ce travail et le Chapitre 9 liste l’ensemble des références bibliographiques citées dans le texte.
Dans le second volume, les annexes fournissent une liste des acronymes et abréviations utilisées dans le texte, un glossaire, une base documentaire respectant un code couleur en fonction du volet traité par les documents (méthodologie, contexte général, risque inondation, tectonique, etc.), les fiches enquêtes complétées lors des rencontres avec les institutions territoriales et les tableaux de recensement des moyens humains et matériels.